Aujourd’hui, l’urgence est un mode de vie. Ajoutez à cela nos doutes quant à nos compétences et nos qualités, un peu d’irritabilité, et vous obtenez un cocktail détonnant qui mène droit au burn-out. Beaucoup le considèrent comme le mal de notre siècle. Et pour cause : à l’heure actuelle, les cas de burn-out, ou syndrome d’épuisement lié à une vie super active, ne cessent de se multiplier. Ralentir le rythme est une des solutions mais parfois, c’est plus facile à dire qu’à faire. Faire un jeûne oblige à s’arrêter et évite le recours aux médicaments qui peuvent s’avérer addictifs…

Le burn-out, ou SEP (Syndrome d’Epuisement Professionnel) considéré comme le mal du siècle, menacerait environ 3,2 millions de travailleurs français (12 %) selon une étude de 2014 *, et sa prévalence serait en constante augmentation. D’après le Quotidien du médecin n° 9674, en 2017, 6 % des salariés ont été en arrêt-maladie pour syndrome d’épuisement professionnel.

Le burn-out résulterait d’un stress chronique conduisant à un état d’épuisement physique et/ou psychique associé à un sentiment d’échec, de démotivation, et d’une perte de sens des tâches effectuées. Les symptômes sont multiples. Les femmes sont trois fois plus touchées que les hommes.

Un mal insidieux

Les conséquences sur la santé peuvent être lourdes et ont un coût socio-économique élevé, estimé à au moins 2 à 3 milliards d’euros.

Le burn-out s’installe progressivement, insidieusement, après généralement une période d’enthousiasme et de sur-engagement : objectifs élevés, recherche de performance… À cela viennent s’ajouter les effets de la vie moderne : la compartimentation vie professionnelle / vie familiale n’est plus aussi distincte qu’autrefois : selon Technologia, 50 % des cadres rapportent du travail chez eux. Et les nouvelles technologies nous sollicitent de plus en plus… réduisant de plus en plus nos temps de repos véritable. Or, même quand nous sommes passionnés par notre travail ou nos activités, nous devons nous reposer et nous ressourcer… L’organisme, sous tension permanente, ne peut plus ”recharger ses batteries” Comme une voiture, c’est alors ”la panne sèche” voire la ”sortie de route”. Les termes populaires employés parlent d’eux-mêmes : ”j’ai craqué” ”je suis HS (hors service)”. Faire face au quotidien devient alors de plus en plus difficile, voire impossible.

Le burn-out est toujours précédé par des signaux d’alerte – les premiers symptômes – qui sont, hélas, négligés la plupart du temps. En effet, écouter son corps est mal vu, tandis que vivre à 100 à l’heure est valorisé…. Et c’est le déni de la situation.

Un terme anglais signifiant ‘‘brûler en dehors’’

Conceptualisé en 1975 par Fraubenberger, il s’appliquait initialement aux toxicomanes (ils ”grillent” littéralement) puis, par extension, pour décrire l’état d’épuisement, d’impuissance et de démotivation des personnels soignants ou sociaux confrontés à des patients en grandes difficultés (échec des traitements, rechute des toxicomanes, etc).

Son utilisation a ensuite été élargie à l’ensemble du monde du travail. Et depuis quelques années, c’est un terme que l’on tend à employer également au sujet du surmenage au sein de la sphère privée. Il est souvent relié à la notion de charge mentale élevée, telle que celle des mères de famille qui doivent ”penser à tout”. Au moins 2 à 3 milliards d’euros.

Apprendre à identifier les symptômes du burn-out

Plus de 130 symptômes ont été répertoriés, aucun n’étant spécifique du burn-out. Ils peuvent être physiologiques, émotionnels, comportementaux, cognitifs, et peuvent conduire à des tableaux cliniques très variables d’un individu à l’autre.

La sensation d’être débordé et l’épuisement dominent, tant au niveau physique qu’intellectuel et émotionnel. Le repos n’efface plus la fatigue.

Le burn-out, véritable ”décrochage” ou ”effondrement” physiologique, peut aboutir à des pathologies graves telles que dépression ou infarctus.

Sentiment persistant de découragement, de tristesse, de désillusion, angoisses, difficultés d’endormissement, réveils nocturnes, sensation de ”surchauffe” cérébrale, difficultés à se concentrer, persistance de la fatigue après une période de repos, baisse de motivation, négligence vestimentaire, désintérêt pour les loisirs ou les sorties familiales, humeur instable, sentiment de ras le bol… L’accumulation de ces signes doit interpeller la personne ou son entourage.

Lever le pied : une nécessité !

Si un burn-out avéré nécessite bien évidemment un accompagnement médical, prendre du recul, (ré)-apprendre à se reposer et à s’occuper de soi est primordial pour agir en amont. Prévenir vaut mieux que guérir !

Le jeûne : une bénédiction pour prévenir et lutter contre le burn-out

Le jeûne adapté à chacun en fonction de son état de fatigue, accompagné par une activité physique douce, est une véritable bénédiction pour les organismes surmenés : c’est un temps de vrai repos, qui permet de prendre soin de soi, loin des sollicitations habituelles.

C’est également une véritable pause physiologique, qui stimule de nombreuses synthèses et améliore de nombreux troubles :

  • Amélioration de l’humeur grâce à l’augmentation du taux de sérotonine, l’hormone du bonheur.
  • Amélioration de la motivation et de la capacité à prendre des décisions grâce à l’augmentation du taux de dopamine.
  • Diminution des douleurs grâces à la synthèse d’endorphines, antalgiques naturels.
  • Régulation de la flore intestinale, ce qui, outre l’amélioration de la digestion et de l’immunité, agirait également sur l’humeur, au vu des très nombreuses études qui tendent à montrer l’impact de notre microbiote sur notre psychisme.

De plus, les corps cétoniques, le carburant fabriqué à partir des graisses, sont euphorisants et facilitent le fonctionnement cérébral. Il s’ensuit une amélioration de la clarté mentale et une dynamisation globale. Et jeûner étant un véritable défi, cela contribue à restaurer l’estime de soi, souvent altérée dans les états de burn-out ou de pré-burn-out.

Comme le dit la sagesse populaire : ”Qui veut aller loin ménage sa monture” !

Plus d’infos : https://www.medoucine.com/blog/prevenir-et-lutter-contre-le-burnout-avec-le-jeune/

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