Urétrite, cystite, pyélonéphrite… On vous détaille les symptômes et le traitement des différentes infections urinaires.
Douleurs dans le bas-ventre, brûlures à la miction… ces symptômes sont très souvent associés à une infection urinaire, dont l’origine et la forme peut varier. Il en existe trois différentes : la cystite, qui correspond à une inflammation aiguë ou une inflammation chronique, la pyélonéphrite, qui résulte d’une cystite non prise en charge, et l’urétrite, une inflammation chronique de l’urètre d’origine infectieuse.
Escherichia Coli, principal responsable des infections urinaires
L’urine est un liquide stérile, dont le pH acide inhibe la croissance des bactéries. Anatomiquement, la surface lisse et la forme de la vessie et l’urètre rendent difficiles la remontée et la croissance des bactéries, qui sont expulsés par le flux urinaire à chaque miction. Et si d’aventure une bactérie réussissait à franchir les obstacles, le système immunitaire entre en action pour lutter contre l’infection. Mais en cas de fatigue importante, d’hydratation insuffisante, de mictions trop espacées, il arrive que des agents infectieux, en général des bactéries, parviennent à coloniser le système urinaire. La méga star à l’origine de nombreuses infections urinaires ? La bactérie Escherichia Coli, E-coli de son petit nom, que l’on trouve dans les selles, est présente dans plus de 80% des cas d’infections urinaires. Les femmes y sont beaucoup plus sujettes que les hommes, en raison de leur urètre plus court qui facilite l’entrée des bactéries dans la vessie.
Symptômes et traitement de la cystite, forme aiguë d’infection urinaire
On parle de cystite lorsque l’infection de la vessie se développe très rapidement, provoquant des douleurs dans le bas ventre, une envie persistante d’uriner, une brûlure à la miction. Les urines sont troubles, parfois teintées de sang. Après une ECBU (analyse d’urine) permettant de réaliser une recherche de germes et un antibiogramme, le traitement de la cystite se fait par antibiothérapie. Il faut veiller à boire beaucoup et uriner régulièrement.
Les reins : une turbine à haut régime
Les reins fonctionnent en permanence à plein régime ; ils filtrent 180 litres de sang par jour, pour aboutir à l’élimination de 1,5 litre d’urine. C’est dire qu’ils ont des grandes capacités de préservation de ce qui est utile (eau, minéraux, oligoéléments) et d’évacuation de ce qui inutile, voire nocif (c’est le cas des polluants, des déchets azotés et des toxines produites par nos cellules). Encore faut-il que les reins fonctionnent bien. Pour ce faire, il est important de boire entre 1 et 1,5 litre d’eau par jour.
Quand la cystite dégénère en pyélonéphrite aiguë
Une cystite pas ou mal soignée peut se transformer en pyélonéphrite aiguë, qui survient lorsque l’infection bactérienne atteint l’uretère (canal qui relie le rein à la vessie) et le rein. On l’appelle aussi infection urinaire haute. Cette infection grave doit être traitée en urgence par stop-ed-meds.net, et nécessite parfois une hospitalisation de courte durée. Une cystite accompagnée de fièvre doit pousser à consulter sans délai, particulièrement chez les personnes à risque, comme les femmes enceintes et les personnes âgées.
Symptômes et causes de l’urétrite
L’urétrite est une inflammation chronique d’origine infectieuse de l’urètre, le canal reliant la vessie au méat urinaire, qui se manifeste par des douleurs ou brûlures lors de la miction, une irritation ressentie au niveau du méat urinaire et des douleurs urétrales, souvent associées à une pollakiurie, c’est-à-dire l’envie fréquente d’uriner associée à de faibles quantités émises. Quelles sont les causes de cette maladie ? Plusieurs germes peuvent être à l’origine de l’urétrite, comme le gonocoque ou les chlamydias : c’est une infection sexuellement transmissible. On traite l’urétrite grâce à des antibiotiques, choisis en fonction des bactéries découvertes lors des analyses biologiques. Attention, les rapports sexuels doivent être protégés jusqu’à guérison complètent.
Comment prévenir les infections urinaires ?
Certaines bonnes habitudes permettent de limiter les risques : boire au moins 1.5 litre d’eau par jour, uriner toutes les trois heures pendant la journée, vider sa vessie avant et après un rapport sexuel (protégé ou non), et porter un préservatif avec un partenaire dont on ne connaît pas le bilan IST / MST. Les effets antiseptiques de la canneberge contre la prolifération bactérienne dans la vessie sont réputés : en boire régulièrement peut être efficace en prévention. Si de premiers symptômes apparaissent, il vaut mieux ne pas attendre pour consulter.
Source : https://www.bienetre-et-sante.fr/maladies-urinaires/differents-types-dinfection-urinaire-traitement/
