Voilà, votre stage de jeûne vient de se terminer. Vous en ressortez plein.e. d’une force nouvelle, avec quelques kilos en moins et bien décidé.e à maintenir dans le temps les bonnes résolutions acquises pendant le stage, au premier rang desquelles mieux manger au quotidien…. Seulement voilà, la reprise de la vie professionnelle et familiale sont souvent des freins au maintien de ces bonnes décisions. Passe encore le repas de midi que l’on peut relativement contrôler même en déjeunant à l’extérieur. Mais le vrai « danger » vient d’un moment de la journée plus « périlleux » que tous les autres, le repas du soir…

La vie après le jeûne

Qu’est-ce qu’on mange ce soir ? La question qui vous accueille ou que vous posez dès le seuil franchi risque de déboucher, si elle n’a pas été soigneusement anticipée, sur une réponse du type (au mieux) pizza ou pâtes, au pire plat préparé du commerce ou fast-food. Improviser peut avoir son charme et s’inviter dans l’organisation de la journée comme une pause, un temps de détente. Malheureusement, il n’en est pas ainsi pour tout le monde et ce moment est souvent plutôt vécu comme une corvée. Si, par hasard, il était question de se mettre malgré tout aux fourneaux pour essayer de préparer quelque chose de plus diététique, compte tenu de l’heure tardive, il y a fort à parier que le repas sera pris tard, venant amputer ce précieux temps de 12 h minimum de jeûne nocturne si essentiel au maintien des résultats et plus généralement à la préservation de la santé.

Le batch Cooking ou l’art de se simplifier la cuisine

Alors pourquoi ne pas recourir au « Batch Cooking » ou l’art de cuisiner vos plats de toute la semaine en une seule fois ? Passer deux heures en cuisine le week-end pour anticiper les repas de la semaine et n’avoir ensuite qu’à les assembler, tel est le concept du batch cooking. À la clé ? Un gain de temps, des économies, moins de gaspillage et des dîners sains et variés. Car le batch cooking (ou ‘‘meal prep’’), ce n’est pas cuisiner un gros plat type bourguignon, potée, soupe, ragoût… et le resservir toute la semaine. C’est préparer, le plus souvent le week-end en revenant des courses, différentes bases qui seront ensuite assemblées chaque soir pour le dîner.
On gagne du temps, car cuisiner en une fois dure moins longtemps que le temps total passé à cuisiner tous les soirs. On gagne de l’argent : en préparant les menus à l’avance, on n’achète que ce dont on a besoin et dans les bonnes quantités. Plus d’arrêt de dernière minute à la pizzeria du coin de la rue et plus de courses qui dérivent vers des choix “au cas où” se terminant souvent à la poubelle parce que périmées ou faute de temps pour les préparer. Cela suppose de prendre le temps le week-end pour prévoir la liste des repas, si possible en famille, de façon à ce que ne soit pas toujours la même personne qui subisse la pression des décisions. De plus, de cette façon, chacun donne son avis sur les menus et ses envies, ce qui évite les mauvaises surprises, déceptions ou frustrations de dernière minute.

Magic’ List

Il reste à dresser la liste des courses, puis détailler précisément les préparations – si possibles réalisables en deux heures environ – et indiquer ensuite, pour chaque soir de la semaine, les dernières finitions, assemblages et cuissons qu’il faudra entreprendre, pour une durée d’environ 10/15 minutes maximum.
Ainsi, des lentilles corail seront utilisées en dhal (plat indien) le mercredi puis glisseront en velouté un autre soir. Une ratatouille accompagnera du boulgour le lundi puis se faufilera dans une frittata le mardi. Justement, vous prévoyez une ratatouille ? Il vous faut donc des courgettes (entre autres). Au lieu de couper 3 courgettes, coupez en 6 ou 7 cela ne prend que quelques minutes de plus. Et profitez-en pour faire dans la foulée un velouté de courgettes, un gratin et une salade de crudités. Pendant qu’une viande cuit au four, sur la plaque du dessous, faites cuire une quiche ou une tarte salée.

2H en cuisine, 1 semaine de sérénité

Il ne reste plus qu’à cuisiner le dimanche et pourquoi pas en famille en transformant l’exercice en un moment ludique passé ensemble, où on met de la musique et pendant lequel on prend le temps de se parler. Cette façon de faire permet également d’introduire plus facilement les précieux légumes et fruits frais de saison qu’on n’a pas le temps d’éplucher, et de cuire les soirs de semaine. Et maintenant, puisque les bases de vos repas sont déjà prêtes, il ne reste plus qu’à les assembler, les mettre à chauffer tranquillement, mettre le couvert et passer à table en famille sans être dans l’urgence. Ce qui permet de prendre le repas dans le calme, à une heure raisonnable, laisse le temps de discuter et aux enfants de jouer un peu avant d’aller dormir. Vous préservez ainsi facilement tous vos acquis du stage de jeûne et ne compromettez pas la poursuite de résultats progressifs, mais durables.

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