Le jeûne, on en parle de plus en plus. Certains pour vanter ses incroyables mérites, d’autres pour se moquer gentiment de ces « fous » qui choisissent de se priver volontairement de nourriture… Mais alors, qu’est-ce qui fait courir les uns et fuir les autres ? Voici quelques réponses aux questions les plus fréquemment posées.

“Jeûner, c’est la mode”

On y revient. Enfin. Les civilsations anciennes, grecques et romaines (3000 ans avant JC), avaient bien identifié les vertus du jeûne. Hippocrate, le père de la médecine, considérait que des remèdes pouvaient être trouvés dans notre alimentation, mais que seul le jeûne avait des « pouvoirs miraculeux de guérison ». On a juste oublié le principe car notre civilsation moderne nous a appris à avoir peur du manque…

”Jeûner, c’est dangereux”

Aujourd’hui, un très grand nombre d’études mettent en lumière les incroyables vertus thérapeutiques et purificatrices des cures de jeûne : perte de poids, amélioration de certaines maladies chroniques, nettoyage du système digestif et nettoyage global pour notre corps (et notre esprit). Pas besoin d’attendre d’être malade pour jeûner ! Au contraire, c’est une arme de prévention efficace. En jeûnant régulièrement, la santé générale s’améliore et l’organisme, ainsi rééquilibré retrouve un système imunitaire efficace.

”Jeûner, c’est compliqué”

Franchement, il n’y a rien de plus simple puisqu’il suffit d’arrêter de s’alimenter tout en buvant beaucoup d’eau. Rien de plus facile quand on l’a décidé. Jeûner une semaine exige un peu d’organisation pour la préparation et la reprise, mais il y a des guides pratiques très bien faits pour vous aider ou des centres où l’on vous accompagne pas à pas.

”On a forcément faim en jeûnant”

Notre organisme jeûne déjà huit heures d’affilée sans problème… chaque nuit ! Repousser l’heure du 1er repas de quelques heures est à la portée de chacun. Pour les jeûnes plus longs, l’organisme est préparé peu à peu à la restriction alimentaire la semaine qui précède le jeûne lui-même. Quand celle-ci est effective, l’envie de manger reste un peu dans la tête pour certains tant nous sommes conditionnés par notre rythme alimentaire. Mais le corps, lui, n’a besoin de rien, il sait gérer l’absence de nourriture. Il s’auto-alimente en produisant tout ce qu’il lui faut pour fonctionner. En centre de jeûne, l’échange avec les autres jeûneurs aide à surmonter les fringales psychologiques : c’est l’effet positif du groupe.

”Jeûner une semaine tout seul, c’est pas possible”

Pour les bien-portants qui connaissent les bienfaits du jeûne, jeûner à la maison seul est facile, avec un peu de discipline et un environnement favorable. Dans une maison ‘’vivante’’ avec des enfants à faire manger 4 fois par jour, en revanche, ce n’est pas forcément évident… Mieux vaut être au calme et pouvoir se consacrer à soi. Il peut aussi être très profitable de s’extraire de son quotidien et de partir une semaine dans une structure où tout est prévu, avec des occupations saines, pour son bien-être.

“Jeûner, ça fatigue”

Là aussi, c’est tout le contraire. Pendant un jeûne d’une semaine, le corps passe par différentes phases. Le deuxième ou troisième jour, on peut avoir ‘’un coup de mou’’ le temps que le corps passe en auto-alimentation. Mais ça ne dure pas. Il est recommandé de pratiquer chaque jour une activité physique modérée telle que la marche, le yoga, de la gym douce. On peut également prévoir de se faire chouchouter en allant au spa, se faire masser, au hammam, au sauna. C’est l’occasion rêvée pour faire tout ce qui nous tient à cœur et que l’on n’a jamais le temps de faire rien que pour soi… y compris se reposer. Après le jeûne, on sent une nouvelle énergie, qui ne cesse de grandir, pour durer pendant de nombreux mois.

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