Vous ressentez une baisse de régime ? Vous n’en comprenez pas la raison ? Plusieurs pistes peuvent expliquer votre déséquilibre, notamment une fatigue des surrénales. Peu connues, elles jouent, pourtant, un rôle clé pour garantir notre santé. Or, à force de les solliciter, elles peuvent s’affaiblir et entraîner une cascade de troubles plus ou moins graves. Cet article fait le point sur le lien entre stress et glandes surrénales, et vous livre en bonus quelques clés pour les soutenir.

Les surrénales : le siège de l’énergie vitale

Les surrénales sont constituées de deux glandes situées au-dessus de chaque rein. Elles appartiennent au système endocrinien, qui commande l’ensemble des processus d’adaptation du corps à son environnement grâce à l’action des hormones. Parmi celles produites par les surrénales, le cortisol (au niveau de la corticosurrénale), l’adrénaline et la noradrénaline (via la médulla) sont sécrétés lors des différentes situations de stress : physique, psychique, émotionnel, environnemental…

La médecine occidentale s’intéresse peu à ces organes contrairement aux médecines plus anciennes qui cherchent à les relier aux centres énergétiques corporels. Dans ces traditions, l’énergie vitale se déplace suivant sept canaux dénommés méridiens. Au croisement de ces méridiens, se situent les chakras, lieux de régulation énergétique et d’échanges entre les différents organes. Ils servent d’interface entre l’extérieur et l’intérieur, car ils captent l’énergie vitale et la redistribue dans les différentes parties du corps. Si un chakra est fragilisé, vous en subissez les conséquences sans en avoir conscience.

Le premier chakra, à savoir le chakra racine, est associé aux surrénales. Il est localisé au niveau du coccyx. Il accueille l’énergie vitale et symbolise la sécurité et l’ancrage. Il est très sensible aux émotions, aux tensions et à la peur et fonctionnera moins bien en cas de perturbations. D’où l’importance d’être sensibilisé à la relation entre stress et glandes surrénales pour conserver le plus possible votre force de vie.

L’influence du stress sur les glandes surrénales en 3 étapes

1/ La phase d’alarme

Face aux agressions, le système nerveux orthosympathique entraîne la production d’adrénaline et à un degré moindre, de noradrénaline afin de protéger l’organisme. Leur sécrétion est rapide, ce qui se manifeste par une accélération de la fréquence, du débit cardiaque et de la fréquence respiratoire, une vasoconstriction des vaisseaux sanguins ou encore une hausse de la tension artérielle. La bouche s’assèche et les sphincters se referment, bloquant ainsi la digestion qui n’est pas jugée comme une priorité dans de tels moments. Ce réflexe représente la phase d’alarme qui ne dure pas plus d’une vingtaine de minutes.  

2/ La phase d’adaptation ou de résistance

S’ensuit l’étape au cours de laquelle l’effet du stress sur les glandes surrénales déclenche la production des glucocorticoïdes, l’hormone principale étant le cortisol. Celui-ci accroît le taux du sucre dans le sang afin de fournir l’énergie nécessaire aux muscles, au cœur et au cerveau pour faire face à la situation. Sachez que nous produisons aussi du cortisol en temps normal, indépendamment de telles circonstances, notamment la nuit afin de constituer des réserves.

3/ L’épuisement lorsque le stress devient chronique

Si le problème d’origine a été solutionné, la phase d’adaptation se termine. Les hormones ont fait leur travail et permettent le retour à la normale : le système nerveux s’apaise, les battements cardiaques et la respiration diminuent, la tension artérielle se relâche, etc. Votre santé est préservée.

Si cette phase dure, ce qui est de plus en plus fréquent car nous évoluons sous pression permanente, le corps va se diriger progressivement vers l’épuisement. L’impact du stress sur les glandes surrénales se traduit par un hyperfonctionnement et une libération de cortisol en continu. Lorsque celui-ci s’accumule, il devient toxique, notamment pour le système immunitaire et le système nerveux ; il génère du stress oxydatif, affecte les os, etc. Et ensuite, à plus ou moins long terme, le phénomène inverse d’hypofonctionnement prend le relais : les surrénales se vident et ne sont plus en capacité de produire suffisamment d’hormones, ce qui impacte l’activité endocrinienne globale. D’autres glandes peuvent, en effet, être atteintes, comme la thyroïde dont le métabolisme ralentit.

On peut suspecter cette fatigue surrénalienne lorsque la personne se plaint d’un épuisement continu qui l’empêche de se lever le matin et de conduire une vie normale. Il n’est pas rare qu’elle souffre également d’un mal-être, voire d’une dépression plus ou moins sévère par absence d’énergie et de désir de vivre.Sachez que les personnes, dont les surrénales sont atteintes, souffrent de stress chronique, et d’inflammation du corps. Leur santé est alors fortement altérée. Il leur faut des mois pour se rétablir, quand ce n’est pas un à deux ans en cas par exemple de burn-out, une maladie professionnelle sérieuse.

Solutions naturelles pour soutenir la fonction surrénalienne

Le stade le plus grave de l’effet du stress sur les glandes surrénales n’est heureusement pas le plus fréquent, car il n’est atteint qu’au bout de plusieurs années. Avant d’en arriver là, en général, la personne ressent des signes précurseurs, qui l’amènent à prendre conscience de ses déséquilibres et à s’engager ensuite vers une hygiène de vie plus saine. Plusieurs axes apparaissent alors comme prioritaires :

  • Une alimentation la plus saine possible avec deux dominantes, anti-inflammatoire et antioxydante. Les nutriments bons pour le cerveau sont également recommandés. Vous pouvez donc privilégier les catégories suivantes : les bons acides gras (dont les oméga 3), les céréales complètes, les aliments contenant de la vitamine B et/ou du magnésium, les fruits et les légumes (dont les jus frais revitalisants) et les protéines de qualité. Le curcuma ou le gingembre, aux propriétés très puissantes, pourront compléter vos repas. Toute préparation industrielle et/ou transformée est à bannir.
  • Face aux difficultés de l’existence, l’exercice physique est toujours d’un grand secours. Le mouvement redonne de la vitalité au corps, relance le fonctionnement des organes, détend le système nerveux et permet de vous délester de toxines. C’est un excellent exutoire, ce qui est bien utile pour évacuer le stress. En pratiquant un sport régulièrement, vous atténuez ainsi les symptômes de la fatigue surrénalienne.

Si vous manquez de force, dans un premier temps, marcher tous les jours 1h et observez les résultats. À n’en pas douter, vous allez vous sentir mieux. Profitez-en pour effectuer des exercices de respiration en plein air afin d’inonder vos cellules d’oxygène. Nous l’avons déjà cité dans ce blog : « La marche est le meilleur remède pour l’homme. », affirmait le médecin grec Hippocrate.

  • Pour finir, afin de réduire l’influence néfaste du stress sur les glandes surrénales, vous vous en doutez, il faut tenir à distance les sources de tensions. Et revoir votre façon de vivre ne pourra qu’être salutaire. Votre système hormonal en dépend. Et en la matière, les actions pour plus de bien-être ne manquent pas : sophrologie, méditation en pleine conscience, sorties en pleine nature, massage corporel, slow coaching pour apprendre à ralentir, activités apaisantes, partir en vacances pour prendre du recul, temps pour soi à ne rien faire)… Pour aller plus loin, des thérapies peuvent aussi vous aider à comprendre en profondeur vos mécanismes afin de les dépasser et d’aller vers plus de calme intérieur.

Focus sur les remèdes par les plantes

La phytothérapie constitue un remède précieux pour limiter l’impact délétère du stress sur les glandes surrénales. À ce sujet, les plantes adaptogènes sont souvent conseillées car elles soutiennent le corps dans son adaptation à son environnement et limitent la réponse surrénalienne et cortisolique. Leur pouvoir est multiple puisqu’elles permettent notamment  de lutter contre l’état de fatigue et l’anxiété. Citons par exemple la rhodiole, l’éleuthérocoque, le ginseng, l’ashwagandha ou l’astragale. Vous pouvez les consommer sous forme de compléments alimentaires de différentes natures ; les complexes sont intéressants, car ils associent d’autres plantes, des vitamines (E, B, C), des minéraux et oligo-éléments (zinc, sélénium, cuivre…), utiles à la revitalisation générale et l’immunité.

Incontournable, le cassis représente un excellent stimulant du cortisol ; il régule et renforce l’adaptation de l’organisme. Ses propriétés anti-inflammatoires apportent également un réel bénéfice. Son utilisation en gemmothérapie est reconnue pour être particulièrement efficace.

L’huile essentielle d’épinette noire est préconisée en cas de fatigue chronique, d’épuisement physique et mental et pour relancer les fonctions endocrines et immunitaires soumises à un stress récurrent. Afin de retrouver de l’énergie, vous pouvez frictionner vos surrénales avec quelques gouttes chaque matin (diluées dans une huile végétale).

Grâce à cet article, vous connaissez désormais l’importance des surrénales et les risques encourus par une vie trop stressante. Seul, il est difficile de percer à jour les déséquilibres du corps, car plusieurs facteurs sont possiblement en cause. Lorsqu’une fatigue devient lourde et envahissante, consultez votre médecin sans attendre. Une fois le diagnostic posé, le naturopathe pourra, en complément, vous aider à retrouver votre équilibre et tonus.    

Vous souhaitez approfondir ce sujet ? Partez à la découverte des publications de notre blog sur la santé au naturel.

Sélection de deux livres pour apprendre à ralentir : 

-Le livre de Niksen, Edition Pocket, Olga Mecking

-La révolution slow life, Ideo Eds, Gwenaëlle Guy-Fradj

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